Kenya
Une partie des citoyens kényans sous pression de la nouvelle politique fiduciaire de la Banque centrale. Alors que l’institution monétaire s’apprête à interdire les anciennes éditions des billets de 1 000 shillings, de nombreuses personnalités fortunées s’activent pour trouver des moyens de réinsérer leur argent caché dans le circuit.
L’opération a pour but de vider l’argent sale accumulé par des fraudeurs fiscaux, des hommes d’affaires malhonnêtes et des groupes criminels.
“Ce que nous avons eu au pays, c’est évidemment beaucoup d’argent qui circule dans le système. C’est de l’argent sale, de l’argent qui circule dans des sacs en plastique, qui circule illégalement dans le système, et je pense que c’est une tentative de formaliser l‘économie et de mieux contrôler la circulation de l’argent dans l‘économie et donc je pense que ce sera efficace. Il y aura des perdants, mais ces perdants ont de l’argent facile à gagner et à perdre”, estime Aly-Khan Satchu, analyste financier.
Une nouvelle copie du billet de 1000 shillings, la plus grande dénomination, a été déployée en juin. Les autorités ont alors invité les Kényans à échanger leurs anciens billets au plus tard le 30 septembre.
En juin, la Banque centrale du Kenya avait précisé que 217,6 millions de billets de 1.000 étaient en circulation, mais n’avait pas précisé quelle proportion se trouve dans le circuit illégal.
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